Bien plus qu’une tendance, c’est une devise alimentaire à adopter qui te permet de consommer de la viande de manière plus réfléchie en respectant l’animal.
«Nose to tail» qu’est-ce que c’est?
«Nose to tail» veut dire «du museau à la queue». L’idée, c’est que si un animal est abattu pour sa viande, le moindre des respects est de le consommer en entier. Car tout est consommable dans l’animal d’une extrémité à l’autre. Et c’est vrai. Sais-tu qu’avec le museau, on fait une excellente salade et avec la queue de délicieux raviolis par exemple?
Comment consommer de la viande de manière durable?
Aujourd’hui, la plus grande partie de la viande consommée est vendue sous forme de tranches et provient des morceaux nobles (par exemple: filet, entrecôte). À tel point qu’ils doivent en partie être importés. Ceci au détriment des autres morceaux qui se retrouvent dans les saucisses ou sont tout simplement éliminés. Un vrai désastre environnemental. Pourquoi ce gaspillage alimentaire? Tout simplement parce qu’il est plus simple et plus rapide de cuire un steak que mijoter un ragoût. C’est un peu simpliste comme raisonnement, mais c’est souvent comme ça que ça se passe.
Alors comment consommer autrement? Tout simplement, lors de l’achat, laisse un peu de côté les morceaux nobles. Ceux appelés «second cuts», provenant de l’épaule ou de la poitrine par exemple, sont parfaits pour cuisiner des plats mijotés comme les ragoûts et les rôtis. Ou encore en cuisinant les abats comme les tripes, le foie, les rognons ou la langue pour ne citer que les plus répandus. Bien cuisinés, c’est délicieux! Surtout, pense à consommer de la viande locale. En achetant du bœuf ou du porc élevés en Suisse, tu es assuré d’une viande de grande qualité avec un moindre impact sur l’environnement.
Quels sont les avantages du «Nose to tail»?
Ils sont multiples et en réfléchissant bien, ils tombent vraiment sous le sens. En choisissant les parties moins nobles de l’animal tu vas:
Alors, ose les abats!
Ce sont les parties de l’animal qui ne sont pas des muscles. Ils sont riches en protéines, minéraux et vitamines.
Les abats sont peut-être moins populaires de nos jours, mais cela n’a pas toujours été le cas. Ils font partie des traditions culinaires et sont très appréciés des gastronomes. De plus en plus de restaurants les remettent à leur carte.
Parmi les morceaux que je préfère, il y a la moelle, le ris de veau et le foie.
«Enfant, je me souviens de la cervelle rôtie au beurre que nous préparait ma maman. Un délice! »
Véronique
Ma recette préférée: le foie de veau au vinaigre de framboises
C’est une recette que tout le monde peut faire. Facile, rapide à réaliser et économique. Le foie de veau est très fin en bouche. Accompagné de röstis et d’une salade, c’est divin. Lance-toi et tu épateras tes invités.
Tu trouveras ma recette ici
Je te recommande également les recettes suivantes ainsi que bien d’autres sur le site de Swissmilk
Rôti de porc en croûte d’herbes
Gigot d’agneau au lait de romarin
Infos
A LA FINE BOUCHERIE
Boucherie-Traiteur
Route d’Avenches 22
1585 Salavaux
http://www.lafineboucherie-roch.ch/
Bonjour, si j'ai bien lu tout ce qui se consommait dans un animal, les questions primordiales pour moi sont avant tout: comment ont vécu les animaux, de quoi était faite leur nourriture, avaient-ils un champ où pâturer, autant pour les vaches, les cochons, canards, poulets, etc. Pour le respect des animaux, les vaches ont-elles conservés leurs cornes? Si non impossible pour moi de manger ce genre d'animal.
Dans quelles conditions leur départ à l'abattoir s'est-il déroulé et enfin leur mise à mort?
Mon parrain avait des vaches, veaux et un très gentil taureau avec de belles cornes; dans mon enfance. Des animaux merveilleux, d'une grande douceur, malgré leurs grandes cornes. J'en garde un souvenir merveilleux.
Salut Mona, merci beaucoup pour ton commentaire et d’avoir partagé ton opinion. C’est aussi intéressant de voir ce qui est important à tes yeux avant de consommer de la viande.
À bientôt sur le blog La clé des champs, Véronique